Saint-Cyrille acquiert la propriété de Colbex pour 200 000 $

Saint-Cyrille acquiert la propriété de Colbex pour 200 000 $
La propriété de Colbex a une superficie de 40 hectares. Ce cliché a été pris à une époque plus animée de l'abattoir.

ACQUISITION. La municipalité de Saint-Cyrille-de-Wendover a fait l’acquisition du terrain et des bâtiments de l’abattoir Colbex au coût de 200 000 dollars (plus taxes), sans savoir précisément ce qu’elle va en faire.

Le directeur général Mario Picotin de Saint-Cyrille s’est dit limité dans ce qu’il pouvait dire à ce sujet, étant donné que «des options sont présentement à l’étude par le conseil municipal».

Selon lui, il est toutefois certain que la propriété, d’une superficie de 40 hectares, située au 455 rang 4 de Simpson, servira à des fins municipales.

Pour compléter cette transaction, qui a fait l’objet d’une résolution adoptée par le conseil municipal, les élus ont dû faire un chèque à l’ordre du syndic.

Fermé depuis 2012, l’abattoir, autrefois occupé par 250 travailleurs, a été ciblé par plusieurs projets de relance, mais aucun ne s’est concrétisé.

La plus sérieuse de ces tentatives est venue d’un groupe de 550 producteurs bovins, réunis sous la Coopérative des bovins d’abattage du Québec, qui avaient soumis un plan de relance pour que l’usine d’abattage reprenne du service. Mais ce plan n’a jamais obtenu de réponse de la part d’Investissement Québec, qui avait plutôt accepté l’offre d’un liquidateur des actifs de l’abattoir; ce qui avait soulevé l’ire du député Sébastien Schneeberger. «Le ministre Jacques Daoust (ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations), de qui relève Investissement Québec, a une attitude décevante dans ce dossier», avait-il déclaré en août 2014.

De passage à Drummondville quelques jours plus tard, le ministre Daoust s’était expliqué en ces termes : «Le gouvernement du Québec a mis beaucoup d’argent dans Colbex et c’est certain que nous n’allions pas continuer. Nous avions des avis sectoriels qui nous disaient de ne pas poursuivre le financement. Nous croyons qu’il est préférable d’avoir davantage d’abattoirs locaux».

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